Broutards Les tarifs des broutards et taurillons sont à la baisse
Le recul saisonnier des ventes est marqué. Les engraisseurs peinent à libérer de la place pour de nouvelles mises en place. De plus, le recul des prix engendré par la forte concurrence polonaise sur l’Italie contraint les acheteurs à exercer une forte pression sur les prix. Cette tension se reporte sur les broutards et taurillons français.
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Sur le marché français, la tension monte sur les broutards et les taurillons avec des tarifs revus à la baisse dans l’ensemble des catégories. Les broutards charolais de 350 à 400 kg de conformation U se sont valorisés autour de 3,55 € à Moulins-Engilbert ou Châteaumeillant. Les taurillons de 400-450 kg ont également chuté avec une valorisation autour de 3,45 € sur Bourg-en-Bresse ou Saint-Christophe-en-Brionnais. La tension commerciale est également marquée dans les limousins U de 350-400 kg, vendus à 3,70 € de moyenne à Ussel. Le marché est similaire dans les croisés sur le cadran de Mauriac, avec des U de 350-400 kg venuds entre 3,30 et 3,40 €.
Sur le Grand Ouest et le Nord-Est, le tri est plus sévère et les tarifs sont malmenés sur Cholet et Châteaubriant. Les broutards ont perdu entre 80 et 130 € de valeur en trois semaines.
Dans les femelles, la faiblesse de l’offre permet de tenir les prix autour de 3,40 € dans les bonnes charolaises ou limousines U de 300-350 kg recherchées sur l'Italie. Le commerce se tend en revanche dans les autres catégories, avec un tri plus sévère.
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